Avant de commencer une PMA
Une femme âgée de 22 à 29 ans a environ 25 % de chances de concevoir un enfant par cycle. A 35 ans, la probabilité de grossesse n'est plus que de 15 %. A 40 ans, cette probabilité chute à 10%. Elle devient pratiquement nulle à 43 ans.
En pratique :
Nous vous recommandons de consulter :
Si vous avez moins de 35 ans : après dix à 12 mois d'essais infructueux. Ce délai doit être diminué si vous avez des antécédents évocateurs (endométriose, syndrome des ovaires polykystiques, interventions sur l'appareil génital, pathologies thyroïdienne, infections à Chlamydiae par exemple).
Si vous avez plus de 35 ans : après 6 mois d’essais infructueux ou sans délais si antécédents évocateurs.
Il est admis qu’environ un couple sur 6 (15 -20%) consultera pour des difficultés à concevoir un enfant.
Un centre de PMA réunit une équipe de professionnels de santé spécialisés dans la prise en charge de l’infertilité. Ainsi, notre équipe est composée des spécialistes suivants : gynécologues-obstétriciens, biologistes, sage-femme, urologues, anesthésistes, diététiciennes, psychologues, psychanalyste.
Vos chances d’obtenir une grossesse puis la naissance d’un enfant dépendent des conditions propres à votre couple. Seul votre gynécologue pourra vous apporter des précisions quant à vos chances de grossesse.
Les techniques de PMA représentent une avancée médicale très importante mais comme toute technique, elles peuvent comporter des risques. Nous vous donnons ci-dessous une liste des possibles effets secondaires liés aux techniques de PMA. Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à en parler à votre gynécologue.
Risques liés aux traitements de stimulation ovarienne :
- Réactions allergiques rares.
- Kystes ovariens fonctionnels (< 20 %), avec leurs complications : rupture, torsion d’annexe, poussée évolutive d’une endométriose préexistante.
- Hyperstimulation ovarienne (< 10-12 %) :
- le plus souvent modérée : augmentation du volume abdominal,
- parfois plus sévère : gêne respiratoire, thromboses veineuses ou artérielles, embolies pulmonaires, complications rénales, mortalité exceptionnelle.
- Risques théoriques à long terme, en cours d’évaluation :
- cancer de l'ovaire
- avance de l’âge de la ménopause.
Risques liés au transfert d'embryons ou à l'insémination :
- Malaise vagal et ses conséquences
- Endométrite, pelvipéritonite.
Risques liés à l'évolution des grossesses obtenues :
- Grossesse extra-utérine (2 à 5%)
- Fausse-couche spontanée (15-20 %)
- Grossesse multiple (20-25 %), provenant parfois d’un seul embryon, avec des complications potentielles : prématurité, petit poids de naissance, mort périnatale, handicap moteur et/ou mental.
- Complication de réduction embryonnaire : fausse-couche complète.
- Transmission d’une anomalie génétique masculine ou féminine responsable de l’infertilité.
- Il semble que certaines pathologies (cardiopathies, uropathies, rétinoblastomes et certaines maladies liées à l’empreinte génique) soient rencontrées avec une fréquence un peu plus grande chez les enfants issus de PMA. L’infertilité en tant que telle pourrait être un facteur responsable de cette légère augmentation d’incidence. Cependant, il est nécessaire de rester vigilant et de nous informer de tous les problèmes de santé de votre enfant.
Risques spécifiques à la FIV et à la FIV-ICSI:
- Risques liés à l’anesthésie générale ou locale :
Détaillés lors de la consultation d’anesthésie.
- Risques liés à la ponction ovarienne :
- Infections : urinaires (< 5-10%). Plus rarement : abcès de l'ovaire, de la trompe, de l'os du bassin, pelvipéritonite.
- Lésions intestinales ou urétérales, exceptionnelles.
- Hémorragies vaginale, intra-ovarienne, intra-péritonéale exceptionnelle.
Risques liés au prélèvement chirurgical de spermatozoïdes :
- Hématome, abcès,
- Nécrose testiculaire, exceptionnelle
Il semblerait que certaines pathologies (cardiopathies, uropathies, rétinoblastomes) et certaines maladies liées à l’empreinte génique soient rencontrées avec une fréquence un peu plus grande chez les enfants issus de PMA. Mais l’infertilité en tant que telle pourrait être un facteur responsable de cette légère augmentation d’incidence. Cependant, nous considérons qu’il est nécessaire de rester vigilant et de nous tenir informés de tous les problèmes de santé de votre enfant.