Pour les couples ayant donné leur accord pour une éventuelle congélation embryonnaire, le nombre d'embryons obtenus peut être supérieur au nombre d'embryons transférés. Dans ce cas, les embryons non transférés dits « surnuméraires » et présentant des critères de développement satisfaisants sont congelés et cryoconservés en vue d’un transfert ultérieur.
La technique utilisée au laboratoire depuis mai 2015 est la technique dite de vitrification embryonnaire (ou congélation ultra-rapide). Comparée à l'ancienne technique de congélation lente, elle permet de limiter la formation de cristaux de glace à l'origine de la lyse des cellules embryonnaire. Ainsi, grâce à cette technique, les taux de survie embryonnaire et les taux de grossesses cumulés sont améliorés.
Le traitement pour un transfert d’embryon congelé est beaucoup plus simple que pour une FIV. Le transfert peut être envisagé sur un cycle naturel (sans traitement), sur un cycle substitué (traitement hormonal) ou légèrement stimulé.
Dans les deux cas, une surveillance échographique et/ou biologique sera effectuée afin de déterminer le moment optimal pour réaliser le transfert.
Si la préparation de l'endomètre est jugée satisfaisante, nous procéderons alors à la décongélation de 1 ou plusieurs embryons. La plupart des embryons gardent leur capacité de développement et sont transférables. Il est cependant difficile de prévoir si un embryon supportera ou non la décongélation. Le transfert des embryons congelés devra être envisagé avant toute nouvelle tentative de FIV.
Par cycle de FIV, votre couple a environ 30-35 % de chances de débuter une grossesse.