Contexte réglementaire et institutionnel

Les traitements toxiques pour l’appareil reproducteur sont à prendre à compte lors de la prise en charge d’un patient. Elle concerne plus particulièrement les patients atteints de cancers : chimiothérapie, radiothérapie ou chirurgie pelvienne qui peuvent être à l’origine d’une altération de la fertilité à divers degré, parfois définitive.
Ces altérations survenant généralement dès l’instauration du traitement, il est nécessaire d’avoir informé le patient en amont, d'évaluer l’indication et d'organiser la préservation de sa fertilité avant tout traitement.
Ainsi, à titre préventif, une préservation de la fertilité doit être envisagée pour tous les enfants et les adultes en âges de procréer qui vont recevoir un traitement potentiellement toxique pour l’appareil reproducteur.

 

Lois de Bioéthique


La loi française prévoit qu’«en vue de la réalisation ultérieure d’une Assistance Médicale à la Procréation, toute personne peut bénéficier du recueil et de la conservation de ses gamètes ou tissu germinal avec son consentement, et le cas échéant celui de l’un des titulaires de l’autorité parentale ou du tuteur, lorsqu’une prise en charge médicale est susceptible d’altérer sa fertilité, ou lorsque sa fertilité risque d’être prématurément altérée» (art. L. 2141-11 de la loi de bioéthique n°2004-800 du 6 août 2004).


Plan Cancer


Le plan Cancer 2014-2019 a été élaboré afin de faciliter l’accès des patients atteints de cancer aux techniques de préservation de la fertilité.
En effet les progrès constants en matière de diagnostic et des soins en oncologie offre de meilleur pronostic aux patients. Cependant les traitements proposés peuvent altérer la fertilité de ces patients : radiothérapie, chimiothérapie, chirurgie pelvienne. A distance du cancer, ces séquelles pénalisent leur vie sociale lorsqu’un projet parental ne peut être mené à bien : assurer l’accès à une préservation de la fertilité permet de penser l’avenir.


 Plus d'informations sur : Plan cancer 2014-2019